Projets internationaux

Soutenez un projet international financé par la VMOF

D'une initiative visionnaire menée par des patients en 1996 à un modèle mondialement reconnu d'oncologie communautaire et multidisciplinaire, la Fondation d'oncologie Ville-Marie a redéfini ce à quoi peuvent ressembler des soins extrahospitaliers empreints de compassion.

Notre mission

Le vmof apportera un soutien financier et éducatif à des projets spécifiques de traitement du cancer du sein dans les pays à revenus faibles et moyens inférieurs (lmics).
La VMOF examinera la pertinence des projets basés dans les pays à faible revenu qui lui sont soumis par les délégués internationaux locaux qui fournissent les détails du projet et acceptent de le superviser et de veiller à ce que l’aide fournie aille directement aux patients qui en ont besoin. Leur engagement à relever les défis et à surmonter les obstacles à la prise en charge du cancer du sein leur confère la crédibilité nécessaire pour identifier les projets valables dans leurs pays respectifs que la VMOF pourrait soutenir. Si la VMOF et ses partenaires décident de financer un projet international digne d’intérêt, tel que le projet actuel de construction d’un centre du sein à Jérémie, en Haïti, c’est avec l’assurance que le projet sera mené à bien par les deux délégués internationaux sur place, qui superviseront le projet et auront la responsabilité de veiller à ce que l’impact positif attendu atteigne les patientes atteintes d’un cancer du sein.

Thème actuel : Construction d'un centre de lutte contre le cancer du sein à Grand Anse, Haïti

Le projet international actuel du vmof consiste à contribuer à la construction d'un nouveau centre de traitement du cancer du sein à grand anse, en haïti.
La santé des femmes dans les PRFM s’est concentrée uniquement sur leur rôle de mère : Les femmes haïtiennes sont le cœur de la famille ainsi que le chef social et économique de nombreux ménages. En Haïti, la perte d’une mère est dévastatrice pour la famille, car ses enfants courent un plus grand risque de malnutrition et de décès avant l’âge de 12 ans. Une étude menée à Port-au-Prince a révélé que 79 % des femmes présentaient un cancer du sein avancé, une situation diamétralement opposée à celle des pays développés. Haïti ne dispose pas de lignes directrices ou de normes nationales pour les soins du cancer du sein, ni du financement nécessaire à leur mise en œuvre. Alors qu’une intervention chirurgicale est possible dans des villes comme Port-au-Prince, les femmes vivant dans des zones rurales comme Grand Anse, une province rurale haïtienne (voir carte), n’ont qu’un accès limité, voire aucun accès, à ces options. Par conséquent, les services de santé mammaire doivent commencer par les familles des villages ruraux, les agents de santé locaux, les infirmières des cliniques, le personnel de diagnostic, les médecins, les chirurgiens, les épidémiologistes et les autres survivantes.
Historique des initiatives de lutte contre le cancer du sein dans la région rurale de Grand Anse
La province de Grand Anse n’a jamais eu de programmes systématiques de santé mammaire. Malgré le besoin de services à Jérémie, la capitale de la province, la santé mammaire n’a été abordée que par le biais d’une formation sporadique des quelques infirmières et de sessions intermittentes d’examen clinique des seins. Les premiers efforts en matière de biopsie mammaire et d’évaluation de la pathologie ont commencé en 1990 par l’intermédiaire de bénévoles affiliés à l’hôpital Hartford.

Le projet en action : Le Centre du sein de Jérémie

Projet actuel de construction d'un centre du sein à Jérémie, en Haïti

Un programme complet pour les femmes de Grand Anse et leurs familles comprend la construction d’un nouveau centre du sein basé à l’hôpital Saint-Antoine de Jérémie. Des mesures ont déjà été prises pour atteindre cet objectif. En 2015, le National Consortium of Breast Centers (NCBC), via son programme de délégués internationaux, présidé par le Dr John Keyserlingk de Montréal, a financé l’anthropologue de la santé publique et infirmière de Jérémie, Bette Gebrian, RN, MPH, PhD, en tant que déléguée internationale d’Haïti pour assister à leur conférence annuelle de 2015 aux États-Unis. Des relations ont été nouées et des domaines de collaboration ont été identifiés. En 2016, le Dr Jean Robert Dougé, un médecin haïtien également originaire de Jérémie, s’est vu accorder une mini-bourse encore plus importante au Centre multidisciplinaire du sein et d’oncologie VM à Montréal pour apprendre tous les aspects de la gestion du cancer du sein, du conseil au traitement post-chirurgical. Le Dr Dougé a également participé à la convention annuelle sur le cancer du sein de la NCBC et s’est adressé aux plusieurs centaines de participants sur la nécessité de mettre en place un programme de santé pour les femmes en Haïti.

Leadership sur le terrain

Le Dr Dougé et l’infirmière Gebrian sont tous deux bien connus de la Fondation Ville Marie Oncologie (VMOF) et sont tous deux sur place à Jérémie pour superviser ce projet commun et s’assurer que toute aide de la VMOF parvient aux patients qui en ont le plus besoin et n’est pas bloquée par des questions trop souvent administratives ou bureaucratiques.

L'histoire de Mathilde à Grand Anse, Haïti

Mathilde a serré ses bras contre sa poitrine, comme pour cacher les ravages considérables de son cancer du sein. Il n’y avait plus rien à faire à l’hôpital local et elle allait sortir de l’hôpital. Au cours de ce processus, elle a mentionné qu’elle n’avait pas d’argent pour le voyage de retour dans son village et qu’elle n’avait pas mangé ce jour-là ; le peu d’argent qu’il lui restait était nécessaire pour la nourriture. Elle a expliqué cette situation à un chirurgien de passage qui visitait l’hôpital rural local. Les larmes aux yeux, il lui a offert de l’argent pour le voyage de retour, mais ne pouvait s’empêcher de penser à elle : comment était-il possible que cette jeune femme et cette mère n’aient pas reçu de soins préalables ? Malheureusement, il était impossible d’obtenir des soins médicaux avancés à Port-au-Prince, la capitale, car Mathilde n’y avait pas de famille. Elle a caché son « état » jusqu’à ce qu’il soit trop tard. En fin de compte, le coût social et financier des soins de Mathilde était trop élevé. Le chirurgien en visite a été touché par l’histoire et l’expérience de Mathilde, qui est malheureusement similaire à celle de nombreuses femmes haïtiennes, et bien qu’elle n’ait pas pu être sauvée à ce stade, elle n’a pas été oubliée. Elle a été ramenée de son village à Saint-Antoine, l’hôpital public haïtien de Jérémie. Une infirmière a nettoyé délicatement la plaie, comme le montre l’image ci-contre. Antoine, elle a été conduite à l’hospice des Missionnaires de la Charité. Elle a été nourrie, sa blessure a été pansée et elle a été soignée avec amour. Son mari et ses enfants ont fait le voyage pour la voir au cours des deux semaines suivantes. L’odeur avait disparu et sa douleur était maîtrisée grâce à un petit don d’analgésiques, un article que de nombreuses personnes en dehors d’Haïti considèrent comme allant de soi. Peu de temps après, elle est décédée des suites de la maladie. Elle n’avait que 52 ans.

Faites la différence

Faites un don au projet international du vmof pour aider à la construction d’un centre du sein à Jérémie, en Haïti.
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